Village proche de la mer, peuplé de paysans, il a fourni comme presque tous les autres bourgs de Rance, les marins-pêcheurs de Terre-Neuve.
Dès les premiers beaux jours, le printemps venu, ils embarquaient pour des campagnes durant généralement huit longs mois. Les femmes et les anciens, les enfants dès l'âge de 12 ans en général, étaient les seuls à pouvoir alors faire marcher les petites fermes.
Il fut également un des plus importants centres de construction de marine de la région.
Bénéficiant au départ du manque de place autour de Saint-Malo où d'importants travaux d'agrandissement vont être entrepris au début du 18ème siècle, il poursuivra son expansion grâce à la réputation que ses constructeurs auront pu se forger.
Ce passé révolu a laissé quelques traces encore visibles dans les ruelles et les impasses du
village.
On y trouve en effet bon nombre de petites maisons conçues non seulement pour abriter les habitants mais
également les quelques bêtes qu'ils élevaient. Typiques de cette époque, elles sont facilement
reconnaissables : un escalier en façade mène à l'habitation car le rez-de-chaussée était destiné à abriter le
petit cheptel.
Plus bas, descendant en cascade vers la rivière, les anciennes maisons d'artisans ou de marins, de charpentiers de marine ou de calfats, avaient une toute autre architecture et leur taille était proportionnelle à la richesse de leurs occupants.
D'autres, plus importantes, abritaient les propriétaires des chantiers de
construction
Prenez le temps d'y flâner pour les découvrir puis pousser une pointe jusqu'à la cale de La Landriais.
Elle se trouve face à la chapelle des Miettes (où se déroule le 15 août de chaque année une manifestation
religieuse) entourée de deux pins maritimes que vous voyez sur cette photo.
Vous pourrez y accéder à marée basse en passant par la plage.
Si la marée ne le permet pas, remontez quelque peu la rue du port et prenez à gauche : un peu plus loin, une
autre ruelle descend vers la grève.
Vous y serez en dix minutes...